Sommaire
- Poésie (31)
- Art (23)
- Actualité et médias (13)
- Exposition (13)
- Poémes en revue (12)
- Des miettes et des étoiles (2012) (8)
- L'appétit de la mort (2009) (6)
- Processionnaires (2011) (4)
- BD (3)
- Autres poètes (2)
- Lucilie bouchère (2000) (2)
- Vers une Eglise de la confiance (2011) (2)
- Bouchée à la ruine (2011) (1)
mercredi 25 août 2010
BD "L'homme qui avait un trou à la place du ventre"
Voici les 3 premières planches d'une histoire courte (couverture et 8 planches) pour un ouvrage collectif qui sort chez Bayard "Vers une Eglise de la confiance" (janvier 2011) et que j'ai scénarisé et dessiné.
mardi 24 août 2010
Poèmes dans la revue "Coup de soleil", n° 79, juin 2010
Cette revue, dirigée par Michel Dunand et Marie-Françoise Payet-Salesiani, est sous-titrée "Poésie et art". Le numéro 79 a pour couverture une très belle création de Christophe Miralles. On retrouve également dans ce numéro les poètes : Max Alhau, Michel Passelergue, Gérard Bocholier, Jacques Canut, Jean-Paul Gavard-Perret et Philippe Mathy.
(Adresse de la revue : 12 avenue de Trésum - 74000 Annecy)
Les poèmes que j'y ai publiés ont été inspirés par les sculptures de Marc Petit.
Voici quelques extraits parmi les 20 poèmes publiés dans cette revue :
L’ARCHE DE SES OS
(extraits)
Joues creusées
ravinées plus que la terre
Reconnaître un ancêtre
dans la chair gonflée
d’une paupière offerte
aux sabots de la pénombre
*
Donner sa face
en coup de poings
dans la tourbe
*
Bourrelet de chair
boulier d’un visage
qui sans compter trace
dans l’imprécision
les ressacs
d’un homme qui grandit
*
De sa joue
un autre pousse
arrosé de ses doutes
Finir par penser qu’un cri
s’est mis en chair
pour ne pas faire de bruit
*
Il attend qu’un autre
vienne éteindre sa chair
vieux cierge déchargé
de sa prière
*
Ce corps de charbon
a commencé à prendre
la brûlure du ciel
Dans ses veines creusées
par les insectes et le chagrin
il peine à faire signe
de ses bras déjà enfuis
vers le silence
Sourire
des jours où l’homme est digne
(extraits)
Joues creusées
ravinées plus que la terre
Reconnaître un ancêtre
dans la chair gonflée
d’une paupière offerte
aux sabots de la pénombre
*
Donner sa face
en coup de poings
dans la tourbe
*
Bourrelet de chair
boulier d’un visage
qui sans compter trace
dans l’imprécision
les ressacs
d’un homme qui grandit
*
De sa joue
un autre pousse
arrosé de ses doutes
Finir par penser qu’un cri
s’est mis en chair
pour ne pas faire de bruit
*
Il attend qu’un autre
vienne éteindre sa chair
vieux cierge déchargé
de sa prière
*
Ce corps de charbon
a commencé à prendre
la brûlure du ciel
Dans ses veines creusées
par les insectes et le chagrin
il peine à faire signe
de ses bras déjà enfuis
vers le silence
Sourire
des jours où l’homme est digne
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