Sommaire
- Poésie (31)
- Art (23)
- Actualité et médias (13)
- Exposition (13)
- Poémes en revue (12)
- Des miettes et des étoiles (2012) (8)
- L'appétit de la mort (2009) (6)
- Processionnaires (2011) (4)
- BD (3)
- Autres poètes (2)
- Lucilie bouchère (2000) (2)
- Vers une Eglise de la confiance (2011) (2)
- Bouchée à la ruine (2011) (1)
jeudi 24 novembre 2011
Peintures sur papier blanc II
Voici trois peintures (Fusain et acrylique) sur papier au format raisin (70 X 50 cm), marouflé sur du bois.
vendredi 9 septembre 2011
Reportage de France 3 sur mon exposition personnelle à la galerie Saint-Pierre à Limoges
Découvrez Thomas Duranteau expose ses "têtards" à Limoges sur Culturebox !
Revue de presse sur l'exposition à la galerie Saint-Pierre (Limoges, septembre 2011)
Article de Jean Denoyers " "Têtards" ou l'enfance de l'art" pour le journal Le Populaire du Centre - édition Limoges du samedi 10 septembre 2011, page 12
Interview par Stanislas Didry pour NRJ Limoges en septembre 2011.
dimanche 21 août 2011
vendredi 24 juin 2011
Note de lecture de François Huglo sur "Processionnaires"
Cette note de lecture de François Huglo va paraître dans la revue "Pages insulaires" (dirigée par Jean-Michel Bongiraud) d'août 2011.
"Pas plus que Serge Wellens, Thomas Duranteau ne peut être suspecté d’anthropomorphisme ou d’anthropocentrisme. Si l’un et l’autre sont en quête, inquiète, d’un humanisme, celui-ci prend le chemin de l’observation, où les plus étrangers parmi les êtres vivants, insectes (résidents) chez Wellens, mouches (Lucilie bouchère) ou chenilles (processionnaires) chez Duranteau, nous révèlent des facettes inaperçues de notre réalité humaine. Gilles Lades note très justement (4ème de couverture) qu’ici « les chenilles sont plus qu’une métaphore » et qu’ « on devine une tension entre l’observation et la dimension visionnaire ». Wellens ne contredirait pas Duranteau quand il suggère que, pour les chenilles, Dieu est un pin, l’alpha de leur naissance « sous l’aisselle d’un cadavre », et l’oméga de leur mort : « À l’autre bout du monde / se tient un pin / qui les attend ». Les « chenilles en exode » rappellent bien sûr la longue marche du peuple de Moïse : « Désert / d’où sortira / le pin venu du ciel ». Des images et réflexions plus chrétiennes sont éveillées par le quatrain : « Des chenilles processionnaires / un soir de résurrection / promènent l’icône d’un pin / qu’elles viennent pourtant de dévaster ». Ou : « Pin couronné / d’aiguilles / de chenilles / de crachats ». Mais la longue procession des chenilles fait surtout songer à l’histoire. Peut-on appeler progrès la marche de l’humanité si celle-ci, semblable aux chenilles qui « se laissent conduire » et « savent l’inutilité de leur révolte », est aveugle, s’arrache les yeux « de peur que la lumière les brûle » ? Si, comme sous le joug d’un darwinisme social, « il n’y a plus le temps pour les écrasées / les reliquats de fausses couches » ? Si les déplacements se font « avec dégoût » ? Plus qu’une épopée, c’est un cauchemar que décrit Duranteau, familier des insomnies de Wellens : « Les aiguilles ingérées / deviennent des membres, / perçant la peau / de leur imagination // Elles se font mal de ces pensées ». Ou : « Cauchemar / d’une chenille qui parle / une langue d’arbre ». Et plus qu’à un progrès, on songe à un cycle où mort et vie se nourrissent l’une de l’autre. Ainsi les chenilles coupent-elles « l’herbe sous les pieds » de la forêt dont elles vivent. Leur « route de la soie » tisse « un linceul ». Cette soie n’est que « fil à peur », celle des « poilus avant l’assaut ». Progrès ou cycle, l’histoire a « la saveur ordinaire des massacres de masse ». Mais dans le « cocon vide », le poète voit « l’histoire d’un peuple / qui en silence / ressuscite ». Et comme en clin d’œil à la « concordance des temps » de Wellens, Duranteau voit dans le fil à soie, à la pointe de l’aiguille de pin, « l’Armistice / de la fin des temps ». "
mardi 31 mai 2011
mardi 24 mai 2011
Œuvres en permanence à la galerie Artevistas (Barcelone)
jeudi 31 mars 2011
Quelques retours sur le recueil "Processionnaires"
Voici quelques retours de poètes sur ce recueil :
- « J’ai lu Processionnaires avec plaisir et émotion. Plaisir parce que j’y vois comme dans chacun de tes recueils la confirmation d’un talent qui, dès tes premiers vers, ne m’avait pas échappé. Émotion parce que cette espèce de danse macabre où des monstres sont les tragiques caricatures des hommes (si ce n’est le contraire) ne peut que nous atteindre de plein fouet. Bravo pour cette réussite. » (Serge Wellens)
- « Avec le manuscrit Processionnaires, j’ai le sentiment que vous êtes allé encore plus loin dans ce que je considère comme le vrai sens de la poésie. Vous êtes toujours dans la concision, mais les poèmes brefs s’intègrent dans une structure d’ensemble, qui introduit une forme de narration. Drame en cinq actes d’ailleurs, comme il se doit. » (Jean Joubert)
- « J'ai lu Processionnaires, apprécié comme toujours l'unité et la composition de l'ensemble qui m'a rappelé le Charnier de Guillevic. Un charnier végétal et animal ? On frôle pourtant l'anthropomorphisme, quand vous prêtez aux pins et aux chenilles des verbes qui les rattachent à l'espèce humaine : s'étonner, savoir, etc. Mais n'est-ce pas une façon de dire que végétaux et insectes racontent notre histoire ? » (François Huglo)
Processionnaires (éditions Sac à mots, 2011)
Vient de paraître aux éditions Sac à mots (dirigés par Jean Marie Gilory) mon dernier recueil de poèmes "Processionnaires" qui a pour thème principal les chenilles du même nom. Je laisse à Gilles Lades le soin de présenter l'ouvrage :
"Dans Processionnaires, les chenilles sont plus qu'une métaphore, elles sont l'objet focalisé, presque subliminal, qui sert d'axe de réflexion et d'imaginaire. Elles sont suffisamment communes, et connues de tout un chacun, pour qu'elles soient un objet d'évidence et de mystère.
Ce recueil de poèmes associe l'humour, tout un univers historique (les poilus), des réalités rugueuses ("la chaussure déterminée de la mort"), des allusions érotiques, le mystère de l'évolution humaine ("reliques de la première main", "rappellent à la peau / sa première naissance") et une sorte de cruauté radicale ("étrangler le pin").
C'est la juxtaposition comme aléatoire de ces coups de sonde qui donne son efficacité au texte.
On devine la tension entre l'observation ("Il reste sur le bois / leur empreinte") et la dimension visionnaire.
Je crois qu'un des mérites de ce recueil est de capter l'esprit du lecteur au détour d'un mot : "monstres" à propos des chenilles, "saveur ordinaire" pour un "massacre de masse", ...
"l’histoire d’un peuple
qui en silence
ressuscite"."
Gilles Lades
Lecture-concert à Poitiers (26 mars 2011)
Voici une photographie tirée de l'article paru dans la Nouvelle République du 28/03/2011 (photographie de Dominique Bordier).
mercredi 16 mars 2011
"Bouchée à la ruine" (Le Cadran Ligné, 2011)
Mon dernier ouvrage "Bouchée à la ruine" vient de paraître aux Editions le Cadran Ligné (dirigé par Laurent Albarracin, Le Mayne, 19700 Saint-Clément).
C'est le vingt-septième titre de cette collection de livres d'un seul poème, tirés à 150 exemplaires sur papier vergé.
Vous y trouverez donc un poème inédit de seulement dix vers. Le but est de donner une place au poème pour lui-même sans forcément qu'il soit intégrer dans un recueil. Une collection à découvrir !
mercredi 19 janvier 2011
Peintures sur kraft III
Poèmes dans la revue "Contre-Allées" (n°27-28, décembre 2010)
Voici quelques poèmes parmi ceux qui ont été publiés :
"Ruine de la deuxième pierre"
(extraits du recueil Gastrolithes)
Ruine posée au bord des routes
pour dire l’absence
photo laissée à la poussière
Serrer trop fort
l’ombre d’une empreinte
*
Maison abandonnée
qui détient le pouvoir
des objets autonomes
prolonger
le coma du silence
Maison cachant
par des volets de lierre
ses poutres à pigeons
et sa poussière sereine
*
Chercher à tout prix
à voir l’intérieur
entre les jambes de l’abandon
avant démolition
ou plus
avant l’oubli
Qui d’autres
portera cette charge ?
mardi 4 janvier 2011
Poèmes dans l'ouvrage collectif "Ecrit(s) du Nord 17-18"
La tour prend parfois
son origine
dans une main
ouverte au ciel
*
Tour puisqu’il faut la nommer
pierre puisqu’il faut la bâtir
sur qui s’étend le souffle
et la matière
*
La tour dépose
les armes des saisons
D’elle-même
la marée recule
l’herbe devient friche
*
À perte de vue
une terre sans grain
où l’homme pourrait naître
Tour
prémisse du trait
vestige de la première pierre
*
La tour
armée de son nuage
raille
ses mollets de carrière
les contreforts du silence
*
Tour d’où s’envolent
cigognes et sorcières
Qu’une pierre suffise
à retenir le pas
et par là-même
la descendance
*
Ne pas savoir
qui du puits
qui de la tour
est le reflet de l’autre
Un oiseau en forme de bouche
traverse
la pesanteur de la pierre
"Vers une Eglise de la confiance" (Bayard, 2011)
Ce livre est le résultat de leurs réflexions sur les grandes questions qui traversent l’Eglise.
Un professeur de mathématiques et deux de philosophie, un cadre financier, une théologienne et un agent d’assurance, un historien artiste et… un archevêque. Derrière cet inventaire à la Prévert, l’Arbre à Palabres, un groupe de réflexion du diocèse de Poitiers. Un diocèse un peu particulier, caractérisé par "les communautés locales" initiées par Albert Rouet pour entretenir et faire fructifier la Parole de Dieu à travers une nouvelle organisation originale du territoire. Il a ainsi fait confiance à tous les baptisés dans les services et les mouvements de son diocèse.
Quinze ans plus tard, ce livre, dans l’esprit des orientations du diocèse, s’empare des questions qui traversent l’Église et la société avec une vraie liberté de parole. Il diversifie les approches pour stimuler la réflexion ; il invite le lecteur à découvrir que la liberté et la confiance permettent à chacun de manifester ses qualités pour le bien de tous. Vers une Église de la confiance.